Le carrelage de salle de bain constitue bien plus qu’un simple revêtement : il s’agit d’un investissement qui déterminera l’esthétique, la durabilité et la praticité de votre espace intime pendant des décennies. Castorama, géant français du bricolage, se positionne comme une alternative accessible face aux prix souvent prohibitifs de Leroy Merlin ou aux offres haut de gamme de Lapeyre. Mais que vaut réellement leur sélection de carrelage pour cette pièce si particulière ?
Entre promesses marketing et réalité du terrain, les avis divergent. Certains propriétaires louent la diversité des collections et les prix attractifs, tandis que d’autres pointent du doigt des problèmes de qualité après quelques années d’utilisation. Face à une concurrence féroce incluant Brico Dépôt, Bricorama et Mr. Bricolage, l’enseigne doit constamment prouver sa légitimité sur un marché où l’erreur coûte cher. Car refaire une salle de bain n’est pas donné à tout le monde, et personne n’a envie de recommencer dans cinq ans parce que le carrelage s’écaille ou se décolle.
Dans ce contexte, savoir choisir son carrelage de salle de bain devient crucial pour éviter les déconvenues. Les enjeux dépassent le simple aspect décoratif : résistance à l’humidité, facilité d’entretien, compatibilité avec le chauffage au sol, durabilité des joints… Autant de critères techniques que les vendeurs ne mettent pas toujours en avant. Alors, faut-il faire confiance à Castorama pour un projet aussi important ? Décryptage sans complaisance d’une offre qui mérite qu’on s’y attarde.
L’offre carrelage Castorama décryptée : entre marketing et réalité terrain
Franchissons les portes d’un magasin Castorama et dirigeons-nous vers le rayon carrelage. Premier constat : l’espace dédié impressionne par sa superficie. Plus de 300 références s’étalent sur des présentoirs soigneusement agencés, créant une impression d’abondance qui peut vite tourner au vertige pour le néophyte.
L’enseigne mise gros sur la diversité de ses gammes. Du carrelage d’entrée de gamme à 12 euros le mètre carré aux collections « premium » flirtant avec les 45 euros, Castorama tente de ratisser large. Cette stratégie commerciale cache néanmoins une réalité moins reluisante : la majorité des références proviennent de fournisseurs asiatiques, principalement chinois, dont la qualité reste parfois aléatoire.
Le positionnement tarifaire de l’enseigne se révèle particulièrement agressif sur les premiers prix. Face à Leroy Merlin qui affiche souvent 20% de plus sur des références similaires, Castorama joue la carte du pouvoir d’achat. Mais attention aux mirages : ces tarifs attractifs concernent essentiellement les formats standards (20×20 ou 30×30 cm) dans des coloris basiques. Dès qu’on s’oriente vers des dimensions plus modernes (60×60 cm) ou des finitions travaillées, l’écart de prix s’amenuise considérablement.
L’offre se structure autour de plusieurs axes : les collections « maison » estampillées Castorama, les marques partenaires comme Ceramica, et quelques références haut de gamme signées Wienerberger. Cette diversification permet théoriquement de répondre à tous les budgets, mais soulève la question de la cohérence qualitative. Comment s’y retrouver dans cette jungle de références aux provenances diverses ?
Gamme de prix | Fourchette (€/m²) | Origine principale | Qualité moyenne |
---|---|---|---|
Entrée de gamme | 12-20€ | Chine/Turquie | Correcte pour usage limité |
Milieu de gamme | 20-35€ | Espagne/Italie | Bonne résistance |
Premium | 35-60€ | Allemagne/France | Excellent rapport qualité/prix |
Les collections phares passées au crible
La collection « Urban » de Castorama incarne parfaitement l’ambition de l’enseigne : proposer un design contemporain à prix serré. Ces carreaux effet béton promettent l’élégance industrielle tant prisée actuellement. Sur le papier, tout séduit : format XXL (80×80 cm), finition mate, épaisseur de 9 mm garantissant la solidité.
La réalité s’avère plus nuancée. Après six mois d’utilisation intensive, plusieurs utilisateurs rapportent des microfissures sur les angles, particulièrement visibles avec l’éclairage LED. Le problème ? Une cuisson insuffisante lors de la fabrication, défaut récurrent sur les productions low-cost asiatiques. Brico Dépôt propose d’ailleurs des références similaires avec les mêmes défauts de jeunesse.
À l’inverse, la gamme « Tradition » tire son épingle du jeu. Ces carreaux imitation terre cuite, fabriqués en Espagne, affichent une tenue remarquable dans le temps. Le prix s’en ressent (28 euros le m²), mais la durabilité justifie l’investissement. Pour une solution carrelage pas cher mais durable, cette collection mérite le détour.
- Collection Urban : design moderne, prix attractif, durabilité discutable
- Gamme Tradition : authenticité espagnole, rapport qualité/prix excellent
- Série Wellness : spécialement conçue pour salles de bain, finitions antidérapantes
- Line Premium : haut de gamme, garantie 15 ans, fabrication européenne
- Classic Basic : entrée de gamme, idéale pour rénovations temporaires
Qualité des matériaux : Castorama face à la concurrence
Évaluer la qualité d’un carrelage ne s’improvise pas. Derrière l’aspect séduisant d’un carreau se cachent des caractéristiques techniques cruciales : porosité, résistance à l’abrasion, stabilité dimensionnelle, tenue aux chocs thermiques. Castorama communique peu sur ces aspects, préférant miser sur l’esthétique et le prix. Erreur stratégique ou volonté de ne pas effrayer le client lambda ?
Les tests menés par des laboratoires indépendants révèlent des disparités importantes au sein même du catalogue Castorama. Les carreaux estampillés CE (conformité européenne) s’en sortent honorablement, avec des performances comparables aux références Leroy Merlin ou Lapeyre. En revanche, certaines importations directes échappent aux contrôles stricts, donnant lieu à des surprises désagréables.
Prenons l’exemple du grès cérame, matériau roi des salles de bain modernes. La version Castorama « Ceramik Pro » affiche une absorption d’eau inférieure à 0,5%, conforme aux exigences de la norme EN 14411. Parfait sur le papier. Mais quid de la régularité entre les lots ? Plusieurs artisans carreleurs témoignent de variations de teinte significatives d’un colis à l’autre, obligeant à des mélanges fastidieux lors de la pose.
Bricorama et Mr. Bricolage rencontrent les mêmes écueils, prouvant que le problème dépasse Castorama. La massification des importations, conjuguée à la pression sur les prix, génère inévitablement des compromis qualité. Seuls les spécialistes comme Lapeyre ou les négoces pros maintiennent des standards plus élevés, au prix d’un surcoût de 30 à 50%.
Résistance à l’humidité : le test de vérité
La salle de bain représente l’environnement le plus hostile pour un carrelage. Vapeur d’eau permanente, variations thermiques brutales, projections de produits chimiques (shampoings, savons)… Seuls les matériaux les plus robustes survivent à ce traitement de choc.
Les carreaux Ceramica distribués par Castorama passent généralement haut la main l’épreuve de l’humidité. Leur fabrication italienne respecte des process éprouvés, garantissant une porosité quasi nulle. À l’usage, aucun problème de décollement ou de fissuration lié à l’eau n’a été signalé, même après plusieurs années d’utilisation intensive.
L’histoire se corse avec les références chinoises premiers prix. Malgré les certifications affichées, des défaillances apparaissent au bout de 12 à 18 mois. Joints qui noircissent prématurément, carreaux qui se décollent par zones, apparition de taches brunâtres impossible à éliminer… Ces pathologies révèlent une imperméabilisation déficiente lors de la fabrication.
Critère de résistance | Castorama Entrée | Castorama Premium | Leroy Merlin Equiv. | Lapeyre Référence |
---|---|---|---|---|
Absorption d’eau (%) | 0,8-1,2 | 0,3-0,5 | 0,4-0,6 | 0,2-0,4 |
Résistance gel/dégel | Variable | Excellente | Bonne | Excellente |
Tenue des couleurs (UV) | Moyenne | Bonne | Bonne | Excellente |
Résistance chimique | Basique | Élevée | Élevée | Maximale |
Pour limiter les risques, mieux vaut privilégier les collections milieu/haut de gamme, quitte à réduire la surface carrelée. Les idées déco astucieuses permettent de créer des effets visuels saisissants avec un budget maîtrisé. Une frise de carreaux premium sur mur d’accent peut transformer complètement l’ambiance, sans plomber les finances.
- Vérification systématique des certifications CE sur l’emballage
- Privilégier les fabrications européennes pour les zones humides
- Demander systématiquement un échantillon avant commande importante
- Contrôler la régularité des teintes entre plusieurs colis
- Exiger une garantie écrite du vendeur sur la tenue dans le temps
Prix et rapport qualité/prix : Castorama est-il vraiment avantageux ?
L’argument prix constitue l’arme fatale de Castorama face à une concurrence parfois gourmande. L’enseigne l’affiche partout : « Les prix les plus bas toute l’année ». Mais cette promesse résiste-t-elle à l’analyse ? Et surtout, un prix bas a-t-il du sens si la qualité n’est pas au rendez-vous ?
Comparons point par point avec les principaux concurrents. Sur l’entrée de gamme, Castorama écrase effectivement la concurrence. Un carrelage basique 20×20 cm s’affiche à 11,90 euros le m², quand Leroy Merlin demande 15,50 euros pour une référence équivalente. Brico Dépôt talonne avec 12,30 euros, mais la différence reste significative sur un projet de 30 m².
L’équation se complique sur les gammes intermédiaires. Le fameux grès cérame 60×60 cm, star des rénovations contemporaines, oscille entre 22 et 28 euros chez Castorama selon les finitions. Chez Lapeyre, comptez plutôt 35 à 45 euros pour des produits comparables. L’écart justifie-t-il une qualité supérieure ? Pas toujours, selon les retours terrain.
Le piège se referme sur les accessoires et fournitures annexes. Colles, joints, profilés de finition… Castorama rattrape ses marges sur ces indispensables souvent négligés lors du calcul initial. Un sac de colle spéciale salle de bain coûte 25% plus cher que chez Mr. Bricolage ou Bricocenter. Au final, l’économie réalisée sur le carrelage fond comme neige au soleil.
Le coût global caché d’un projet carrelage
Calculer le prix d’un carrelage au mètre carré relève de l’exercice comptable élémentaire. Mais évaluer le coût réel d’un projet demande une vision plus large, intégrant des paramètres souvent oubliés. Castorama joue-t-il franc jeu sur cette transparence ? La réponse nuance sérieusement son avantage prix.
Premier poste négligé : la casse et les chutes. Un carrelage premier prix se révèle souvent plus fragile lors de la découpe, générant un taux de perte supérieur à la moyenne. Comptez 10 à 15% de surconsommation contre 8% pour un produit de qualité. Sur un projet de 40 m², cela représente 4 à 6 m² supplémentaires à prévoir.
Deuxième écueil : la durabilité. Remplacer un carrelage défaillant au bout de 8 ans au lieu de 20 transforme l’économie initiale en gouffre financier. Sans compter les désagréments, la perte de temps, les travaux connexes (plomberie, électricité) à refaire. Les solutions de recouvrement offrent certes des alternatives, mais elles restent des pis-aller face à un carrelage bien choisi dès le départ.
Poste de coût | Castorama (40m²) | Concurrent premium | Écart réel |
---|---|---|---|
Carrelage seul | 950€ | 1450€ | +500€ |
Fournitures annexes | 320€ | 280€ | -40€ |
Casse/chutes (15% vs 8%) | 190€ | 138€ | -52€ |
Pose (complexité) | 1200€ | 1100€ | -100€ |
Total projet | 2660€ | 2968€ | +308€ |
Résultat : l’écart théorique de 500 euros se réduit à 308 euros en coût global. Rapporté à la durée de vie espérée (8 ans vs 20 ans), le produit premium devient plus économique ! Cette réalité échappe souvent aux clients focalisés sur le prix d’achat immédiat.
- Intégrer systématiquement 10-15% de marge pour la casse et les chutes
- Calculer le coût au m²/année de durée de vie plutôt que le prix d’achat
- Comparer les prix fournitures comprises, pas seulement le carrelage
- Évaluer le coût de pose (complexité variable selon les produits)
- Anticiper les frais de remplacement prématuré éventuel
Installation et pose : les spécificités du carrelage Castorama
Acheter le carrelage ne représente que la moitié du chemin. Sa pose détermine largement la réussite finale du projet et la longévité du revêtement. Sur ce terrain, Castorama affiche des ambitions variables selon ses gammes, avec des conséquences directes sur la difficulté d’installation et le résultat obtenu.
Les carreaux premiers prix de l’enseigne posent régulièrement des défis aux poseurs, même expérimentés. Défauts de planéité, variations dimensionnelles entre carreaux, épaisseurs irrégulières… Ces imperfections, invisibles en magasin, se révèlent catastrophiques lors de la mise en œuvre. Résultat : temps de pose rallongé, consommation de mortier-colle accrue, finitions approximatives.
À l’inverse, les collections haut de gamme distribuées par Castorama, notamment celles de Wienerberger, respectent des tolérances de fabrication strictes. La pose s’effectue sans surprise, les raccords s’ajustent parfaitement, le résultat final atteint les standards professionnels. Normal, direz-vous, vu la différence de prix. Mais cette réalité mérite d’être soulignée pour éviter les déconvenues.
L’enseigne propose désormais un service de pose par des artisans partenaires. Tarif annoncé : 35 à 50 euros le m² selon la complexité. Correct sur le papier, mais attention aux suppléments cachés. Préparation du support, découpes spéciales, finitions soignées… la facture grimpe vite au-dessus des 60 euros le m², rejoignant les tarifs d’artisans indépendants souvent plus qualifiés.
Les pièges techniques à éviter absolument
Poser du carrelage en salle de bain ne s’improvise pas. L’humidité ambiante, les contraintes d’étanchéité, les raccords avec les équipements sanitaires demandent un savoir-faire spécifique. Malheureusement, les carrelages Castorama n’échappent pas aux règles, et certaines de leurs caractéristiques compliquent la tâche.
Premier piège : les formats XXL très tendance (80×80 cm et plus). Séduisants par leur effet de grandeur, ils exigent un support parfaitement plan et une colle haute performance. Les mortiers basiques vendus par Castorama ne suffisent pas toujours, obligeant à investir dans des colles professionnelles plus onéreuses. Un détail que les vendeurs oublient souvent de mentionner.
Deuxième écueil : la faible épaisseur de certains carreaux d’importation (6 à 7 mm au lieu des 9 mm standard). Cette réduction de matière, destinée à diminuer les coûts de transport, fragilise considérablement le produit. Gare aux fissures lors du perçage pour fixer les accessoires muraux ! L’estimation globale d’un projet doit intégrer ces contraintes techniques souvent sous-estimées.
Difficulté de pose | Carrelage Castorama | Points d’attention | Surcoût potentiel |
---|---|---|---|
Format standard (30×30) | Facile | Vérifier la planéité | 0% |
Grand format (60×60) | Moyenne | Colle spécialisée obligatoire | 15-20% |
Très grand format (80×80+) | Difficile | Support parfait + colle pro | 30-40% |
Effet relief/3D | Complexe | Découpes délicates | 25-35% |
Troisième travers : les finitions antidérapantes. Indispensables en salle de bain pour la sécurité, elles compliquent nettement l’entretien quotidien. Les reliefs retiennent savon, calcaire et autres résidus. Prévoir dès l’achat les produits d’entretien adaptés, souvent plus coûteux que les nettoyants classiques.
- Vérifier impérativement l’épaisseur des carreaux avant achat (minimum 8 mm)
- Exiger des échantillons pour tester la planéité et les tolérances
- Prévoir une colle adaptée au format et au support (conseil technique requis)
- Anticiper les difficultés de découpe selon le matériau choisi
- Calculer précisément les quantités en majorant de 15% minimum
Avis clients et retours d’expérience sur le long terme
Les forums de bricolage regorgent de témoignages sur les carrelages Castorama. Entre louanges et critiques virulentes, difficile de se faire une opinion objective. Pourtant, certaines tendances se dessinent, révélant les forces et faiblesses récurrentes de l’offre.
Du côté positif, les clients saluent majoritairement la diversité du choix et l’accessibilité des prix. « J’ai refait ma salle de bain pour 1200 euros tout compris, carrelage compris. Impossible ailleurs ! » témoigne Patricia, de Lyon. Son carrelage entrée de gamme tient le coup après trois ans, même si quelques joints commencent à jaunir.
Les déceptions portent principalement sur la durabilité à long terme. Michel, artisan carreleur dans les Bouches-du-Rhône, livre un retour sans concession : « Sur 10 chantiers Castorama ces deux dernières années, 3 ont posé problème au bout de 18 mois. Décollements ponctuels, fissures sur angles… Toujours sur l’entrée de gamme. » Son conseil ? Éviter le premier prix, privilégier le milieu de gamme qui offre un compromis acceptable.
Les collections premium s’en sortent nettement mieux dans les retours clients. La gamme Ceramica récolte 4,2/5 sur les sites d’avis consommateurs, avec des commentaires majoritairement positifs sur la tenue dans le temps. Seul bémol récurrent : des délais de livraison parfois erratiques, Castorama peinant à gérer les stocks sur ces références moins courantes.
Les pathologies les plus fréquemment signalées
Analyser les réclamations clients permet d’identifier les défauts récurrents des carrelages Castorama. Sans surprise, l’entrée de gamme concentre 80% des problèmes signalés, avec des pathologies typiques des productions low-cost.
Le décollement partiel arrive en tête des doléances. Il se manifeste généralement entre 12 et 24 mois après la pose, par zones de 2 à 3 carreaux contigus. Cause principale : une absorption d’eau supérieure aux spécifications annoncées, provoquant des gonflements différentiels qui rompent l’adhérence. Brico Dépôt et Bricorama rencontrent des problèmes similaires sur leurs gammes équivalentes.
La fissuration prématurée constitue le second fléau. Elle touche particulièrement les carreaux grand format d’origine chinoise, dont la structure interne présente des défauts de homogénéité. Les fissures apparaissent d’abord en étoile autour des points de fixation (porte-serviettes, étagères), puis s’étendent progressivement.
Plus insidieux, le problème de variation chromatique mine certaines collections. Des carreaux théoriquement identiques présentent des nuances visibles, créant un effet patchwork disgracieux. Impossible à détecter lors de l’achat, ce défaut ne se révèle qu’une fois la pose terminée et l’éclairage définitif installé.
Type de pathologie | Délai d’apparition | Fréquence (%) | Gravité |
---|---|---|---|
Décollement partiel | 12-24 mois | 35% | Élevée |
Fissures d’angle | 6-18 mois | 25% | Moyenne |
Variation chromatique | Immédiate | 20% | Esthétique |
Joints qui noircissent | 3-12 mois | 15% | Faible |
Usure prématurée | 24-36 mois | 5% | Moyenne |
Face à ces désagréments, le service après-vente Castorama se montre inégal. Tandis que certains clients obtiennent satisfaction rapidement, d’autres peinent à faire reconnaître des défauts pourtant évidents. La politique de garantie, théoriquement de 2 ans, s’applique souvent de manière restrictive, excluant les « défauts d’usage » ou les « erreurs de pose ».
- Photographier systématiquement les défauts dès leur apparition
- Conserver factures et échantillons pour faciliter les réclamations
- Signaler rapidement tout problème au service client Castorama
- Faire constater les défauts par un professionnel si nécessaire
- Privilégier les achats récents pour bénéficier de la garantie complète
Alternatives et concurrents : où trouver mieux pour votre salle de bain
Sortir de l’orbite Castorama permet parfois de découvrir des pépites insoupçonnées. Le marché français du carrelage ne se résume pas aux grandes enseignes généralistes, et plusieurs alternatives méritent le détour pour qui cherche qualité et originalité.
Leroy Merlin demeure la référence incontournable, avec une sélection plus resserrée mais généralement plus qualitative. Leurs collections « Artens » rivalisent avec les grandes marques italiennes, tandis que les gammes « Botsdam » offrent un excellent rapport qualité/prix sur les carreaux techniques. Comptez 20 à 30% de plus qu’à Castorama, mais la différence se justifie souvent par une durabilité supérieure.
Les négoces spécialisés comme Lapeyre visent une clientèle plus exigeante. Leurs carrelages, principalement d’origine européenne, respectent des cahiers des charges stricts. La contrepartie ? Des tarifs prohibitifs pour les budgets serrés, souvent 50% au-dessus de Castorama. Mais pour une salle de bain de prestige destinée à durer 30 ans, l’investissement se justifie.
Surprise : Brico Dépôt tire remarquablement son épingle du jeu sur le segment milieu de gamme. Ses collections « Sols concept » proposent des carreaux français de facture honnête à des prix compétitifs. Moins de choix qu’ailleurs, mais une qualité homogène qui évite les mauvaises surprises. Les finitions décoratives permettent ensuite de personnaliser l’ensemble selon ses goûts.
Les spécialistes carrelage : qualité garantie mais à quel prix ?
Au-delà des grandes enseignes généralistes, les spécialistes carrelage méritent attention. Ces professionnels, souvent négociants régionaux, proposent des gammes pointues introuvables ailleurs. Leur connaissance technique compense largement le surcoût apparent.
Carrelage Pierre Bleue, implanté dans le Nord, s’est forgé une réputation sur les matériaux naturels haut de gamme. Leurs carreaux en pierre véritable transforment n’importe quelle salle de bain en spa de luxe. Prix en conséquence : 60 à 120 euros le m², mais quelle allure ! Pour les budgets plus modestes, leurs collections « Pierre reconstituée » démarrent à 35 euros le m² tout en conservant l’authenticité du matériau.
Les showrooms Ceramica (indépendants de la marque distribuée chez Castorama) offrent un service sur mesure apprécié des architectes. Conseils personnalisés, échantillons à domicile, suivi de chantier… Un luxe qui se paie, mais qui évite bien des écueils aux néophytes. Leurs collections italiennes et espagnoles rivalisent avec les plus grands noms du secteur.
N’oublions pas les ventes directes d’usine, particulièrement intéressantes dans les régions productrices (Provence, Bourgogne). Wienerberger organise régulièrement des opérations déstockage avec des remises de 40 à 60% sur les fins de série. L’occasion de s’offrir du très haut de gamme au prix du milieu de gamme Castorama !
Type de distributeur | Avantages | Inconvénients | Public cible |
---|---|---|---|
GSB (Castorama, LM) | Prix, disponibilité | Qualité variable | Grand public |
Négoces (Lapeyre) | Qualité, service | Prix élevés | Haut de gamme |
Spécialistes carrelage | Expertise, choix | Accessibilité limitée | Connaisseurs |
Ventes directes | Rapport qualité/prix | Choix restreint | Opportunistes |
- Comparer systématiquement les prix sur 3-4 enseignes différentes
- Vérifier la disponibilité des quantités nécessaires avant de se décider
- Négocier sur les gros volumes (remises possibles de 10-15%)
- Profiter des opérations déstockage pour les marques premium
- Considérer les négoces spécialisés pour les projets exigeants
FAQ – Carrelage salle de bain Castorama
Quelle est la durée de vie moyenne d’un carrelage Castorama en salle de bain ?
La durée de vie varie énormément selon la gamme choisie. L’entrée de gamme (moins de 20€/m²) tient généralement 8 à 12 ans avant de montrer des signes de fatigue. Les collections milieu de gamme (20-35€/m²) offrent une longévité de 15 à 20 ans, tandis que le haut de gamme peut dépasser les 25 ans avec un entretien approprié.
Les carrelages Castorama résistent-ils bien au calcaire et aux produits d’entretien ?
La résistance chimique dépend du type de carrelage. Les grès cérames émaillés supportent bien les produits d’entretien courants, mais attention aux nettoyants acides sur les carreaux premiers prix. Pour le calcaire, privilégiez les finitions lisses plutôt que les reliefs qui retiennent davantage les dépôts.
Peut-on poser soi-même un carrelage Castorama ou faut-il obligatoirement un professionnel ?
La pose est accessible aux bricoleurs motivés, surtout sur les formats standards (30×30 cm). En revanche, les grands formats (60×60 cm et plus) demandent une expérience certaine. Castorama propose des stages de formation, mais pour une salle de bain familiale principale, mieux vaut confier la pose à un professionnel pour éviter les malfaçons coûteuses.
Quelles sont les garanties offertes par Castorama sur leurs carrelages ?
Castorama propose une garantie légale de 2 ans sur les défauts de fabrication. Attention toutefois : cette garantie ne couvre pas l’usure normale, les défauts de pose ou les dommages liés à un mauvais entretien. Conservez précieusement factures et échantillons pour faciliter d’éventuelles réclamations.
Comment éviter les variations de teinte entre les carreaux Castorama ?
Achetez tous vos carreaux en une seule fois et vérifiez que les lots de fabrication sont identiques (numéro inscrit sur l’emballage). Lors de la pose, mélangez les carreaux issus de plusieurs boîtes pour atténuer les éventuelles variations. En cas de doute, demandez au vendeur de vous montrer plusieurs carreaux issus de lots différents avant l’achat.